Faraja nait à GOMA une ville situé à l’Est de la RD Congo un 1er Mai de l’année 1994, année où les réfugiés Rwandais arrivent massivement en R.D Congo et marque ainsi le début d’une suite des conflits armés, rebellions, des massacres, des viols, le pillage des ressources... qui durent jusqu'aujourd'hui dans la sous-région. Ces tristes événements ont forgés son caractère et lui ont appris très tôt à nager dans les eaux troublées.

LE PARCOURS DE FARAJA

Tout commence en 2007, quand Faraja, décide de poursuivre une carrière de danseur et intègre son premier groupe de danse, The B2K Family, un groupe de danse de grands du quartier déjà populaire à l'époque, mais l'histoire avec The B2K Family s'arrête vite car les danseurs fondateurs vont tous arrêtés par manque d'opportunités dans la danse à Goma. Puis en 2009 il intègre The YOUNG STRONGS, un groupe de jeunes de son âge qui malheureusement ne va durée longtemps et en 2010 il forme avec ses amis le RINHA Crew (Révolution Innovation Habilité Crew), le groupe de danse avec lequel il a évolue.

Son rêve prend forme et il y croit de plus en plus. Réservé et sobre il se métamorphose une fois sur scène, toujours à l’avant-garde de tout ce qui touche à la danse. Avec son groupe RINHA CREW ils écrivent une histoire en tant que groupe de la nouvelle génération à Goma qui se démarque face aux anciens en remportant différentes compétitions à Goma.

Vers 2014 Faraja commence à faire des sorties en groupe et en solo pour participer dans différents festivals et compétitions dans la région d'Afrique de l'Est, Par la suite, il a été champion en solo à plusieurs compétitions locaux et régionaux et s'inscrit dans la légende petit à petit.

FORMATIONS EN DANSE

Comme beaucoup de danseurs urbains du monde, à la base Faraja est autodidacte, Sa passion pour la danse et son respect pour l’histoire de la culture hip-hop l’ont conduit à étudier et se documenter entre livres et vidéos sur la danse; voyager pour prendre des cours et participer aux workshops avec de professionnels africains et internationaux, afin de devenir professionnel.

En 2016, il s’est battu pour pouvoir voyager en Europe pour la première fois afin de participer aux festivals et Compétitions mais surtout avec l'objectif de se former et de prendre un maximum d’expérience auprès de légendes et professionnels de la danse et la culture Hip-Hop Européens et Américains.

Sur sa route, des rencontres avec de grands noms de la danse ont marqué son parcours, on peu citer : BABSON, YUGSON, B-Boy LILOU & BBOY JUNIOR de la France, LADY C du Canada, HENRY LINK & LOOSE JOINT de pionnier de la danse hip-hop des USA, BEMBIKA de la SUISSE, HIRO du Japon, MILAN EMMANUEL de la Belgique, etc... De son retour au pays il met en place de stages de danse gratuits afin de partager et transmettre ses connaissances.

Aujourd'hui Faraja s’est imposé comme un des plus grands représentant Congolais de la danse urbaine à l’étranger. Il a présenté ses spectacles solos ou en groupe, participé à des compétitions et a également jugé et donné des cours de danses dans différents pays africains et à l’international, notamment en : France, Belgique, Espagne, Croatie, Autriche, Guyane, Etats-Unis, Tunisie, Egypte, Ouganda, Kenya, Tanzanie, Rwanda, Burundi, et dans plusieurs villes de la RD Congo.

En 2023, il fut décorer d'une médaille et trophée de mérite, comme une de 100 personnalités les plus influentes de la ville de Goma/RD Congo.

Mais son influence s'étend bien au-delà des frontières congolaises. Depuis 2021, Faraja brille à l’international avec son tout premier spectacle solo intitulé : LA CAGE, remportant trois prix chorégraphique (Prix Charleroi Danse, Grand Studio & Centre culturel Jacques Franck) en Belgique en 2021. En 2022, le spectacle remporte le prix du Ministre de la Jeunesse belge.

En 2023, une tournée de plus de 23 représentations entre la France, la Belgique et la RD Congo et en 2024 il a fait une tournée de 6 dates en Guyane/Amérique latines.

En 2023, Il fut l'invité de l'ambassade de France en RD Congo pour performé devant le président français Emmanuel Macron, lors de sa visite à Kinshasa. Seul deux ont étés invités ce jour-là, dont : Faraja et Fally Ipupa l'un de plus grands artistes musiciens de la RDC.

il a présenté le spectacle "REQUIEM POUR LA PAIX" avec l'accompagnement de l'orchestre symphonique de Kinshasa pour la musique, le spectacle est inspirée du requiem de Mozart et parle de l'histoire de victime de la guerre en RD Congo qui dure depuis plus de 30 ans, dans le spectacle il rappel aussi qu'il ne faut pas oubliés toutes les personnes tuées depuis de décennies en RD Congo.

HISTORIQUE

Faraja Batumike est un artiste danseur congolais résidant à Goma. Multiple champion de compétitions de danse en RD Congo, dans la région d'Afrique de l'Est et à l'international.

Il pratique diverses styles de danses Hip-Hop : (le Breakdance, la House-dance, le New-style, le Popping,...) en fusion avec des danses afro-urbaines, contemporaine et traditionnelles, qui créent son identité et sa technique.

LA DANSE EN RD CONGO

Exercer le métier de danseur n'est pas un choix approuvé et respecté par la communauté : les danseurs professionnels sont considérés comme des voyous. En effet, les croyances et la religion au Congo sont différentes des nôtres. Par exemple, si l'on réussit et que l'on remporte du succès, cela signifie que l'on a fait un pacte avec le diable.

A Goma, il n'y a pas de salle de spectacle, les danseurs dansent dans la rue. S'il existe une danse folklorique et traditionnelle, elle n'est pas perçue comme un art ou un métier. Les danseurs congolais sont pourtant nombreux et talentueux, mais ils manquent de formations ou de stages professionnelles pour en faire leur métier. Ils sont abandonnés à leur propre sort et ne bénéficient d’aucun soutien. En grandissant, la majorité abandonne la danse suite au manque de promotion, d’espace d’expression et d'accès à la professionnalisation du métier.

L'ÉMANCIPATION DE FARAJA

Il était impensable pour la famille de Faraja que ce dernier fasse de la danse. Malgré l'interdiction et les punitions infligées par ses parents, Faraja a continué à danser. Au

contraire, les obstacles n'ont fait que renforcer sa détermination à danser. Par la suite, il a été lauréat de plusieurs concours locaux et a reçu en 2020 le prix Lokumu du meilleur danseur congolais. Il travaille désormais avec les jeunes générations afin de promouvoir le hip hop congolais. Il a créé en 2017 le Goma Dance festival, un évènement annuel de danse urbaine, contemporaine et traditionnelle qui rassemble des danseurs africains et internationaux.

Grâce à son combat, il a pu faire respecter la danse dans son entourage et sa famille. Il a réussi à valoriser la danse hip-hop à Goma.

Faraja nait à GOMA une ville situé à l’Est de la RD Congo un 1er Mai de l’année 1994, année où les réfugiés Rwandais arrivent massivement en R.D Congo et marque ainsi le début d’une suite des conflits armés, rebellions, des massacres, des viols, le pillage des ressources... qui durent jusqu'aujourd'hui dans la sous-région. Ces tristes événements ont forgés son caractère et lui ont appris très tôt à nager dans les eaux troublées.

LE PARCOURS DE FARAJA

Tout commence en 2007, quand Faraja, décide de poursuivre une carrière de danseur et intègre son premier groupe de danse, The B2K Family, un groupe de danse de grands du quartier déjà populaire à l'époque, mais l'histoire avec The B2K Family s'arrête vite car les danseurs fondateurs vont tous arrêtés par manque d'opportunités dans la danse à Goma. Puis en 2009 il intègre The YOUNG STRONGS, un groupe de jeunes de son âge qui malheureusement ne va durée longtemps et en 2010 il forme avec ses amis le RINHA Crew, le groupe de danse avec lequel il a évolue jusqu'à présent.

Son rêve prend forme et il y croit de plus en plus. Réservé et sobre il se métamorphose une fois sur scène, toujours à l’avant-garde de tout ce qui touche à la danse. Avec son groupe RINHA CREW ils écrivent une histoire en tant que groupe de la nouvelle génération à Goma qui se démarque face aux anciens lors de différentes compétitions, ils remportent différentes compétitions à Goma.

Vers 2014 Faraja commence à faire des sorties en groupe et en solo pour participer dans différents festivals et compétitions dans la région d'Afrique de l'Est, Par la suite, il a été champion en solo à plusieurs compétitions locaux et régionaux et s'inscrit dans la légende petit à petit.

Comme beaucoup de danseurs urbains du monde, à la base Faraja est autodidacte, Sa passion pour la danse et son respect pour l’histoire de la culture hip-hop l’ont conduit à étudier et se documenter sur la danse afin de devenir professionnel.

En 2016, il s’est battu pour pouvoir voyager en Europe pour la première fois afin de participer aux festivals et Compétitions mais surtout avec l'objectif de se former et de prendre un maximum d’expérience auprès de légendes et professionnels de la danse et la culture Hip-Hop Européens et Américains. De retour au pays il met en place de stages de danse gratuits afin de partager et transmettre ses connaissances.

Sur sa route, des rencontres avec de grands noms de la danse ont marqué son parcours, on peu citer : BABSON, YUGSON, B-Boy LILOU & BBOY JUNIOR de la France, LADY C du Canada, HENRY LINK & LOOSE JOINT de pionnier de la danse hip-hop des USA, BEMBIKA de la SUISSE, HIRO du Japon, MILAN EMMANUEL de la Belgique, etc...

Aujourd'hui Faraja s’est imposé comme un des plus grands représentant Congolais de la danse urbaine à l’étranger. Il a présenté ses spectacles solos ou en groupe, participé à des compétitions et a également jugé et donné des cours de danses dans différents pays africains et à l’international, notamment en : France, Belgique, Espagne, Croatie, Autriche, Guyane, Etats-Unis, Tunisie, Egypte, Ouganda, Kenya, Tanzanie, Rwanda, Burundi, et dans plusieurs villes de la RD Congo.

En 2023, il fut décorer d'une médaille et trophée de mérite, comme une de 100 personnalités les plus influentes de la ville de Goma/RD Congo.

Mais Son influence s'étend bien au-delà des frontières congolaises,

Faraja Batumike est un artiste danseur congolais résidant à Goma/RD Congo. Multiple champion dans diverses compétitions de danse à Goma et dans la région de l'Afrique de l'Est, ainsi qu'à l'international.

Il pratique différents styles de danses Hip-Hop (le Breakdance, la House-dance, le Hip-Hop new-style, le Popping,...) en fusion avec certaines danses afro-urbaines, contemporaine et traditionnelles, qui créent son identité et sa technique.

En 2023, Il fut l'invité de l'ambassade de France en RD Congo pour performé devant le président français Emmanuel Macron, lors de sa visite à Kinshasa. Seul deux ont étés invités ce jour-là, dont : Faraja et Fally Ipupa l'un de plus grands artistes musiciens de la RDC.

il a présenté le spectacle "REQUIEM POUR LA PAIX" avec l'accompagnement de l'orchestre symphonique de Kinshasa pour la musique, le spectacle est inspirée du requiem de Mozart et parle de l'histoire de victime de la guerre en RD Congo qui dure depuis plus de 30 ans, dans le spectacle il rappel aussi qu'il ne faut pas oubliés toutes les personnes tuées depuis de décennies en RD Congo.

Depuis 2021, Faraja brille à l’international avec son tout premier spectacle solo intitulé : LA CAGE, remportant trois prix chorégraphique (Prix Charleroi Danse, Grand Studio & Centre culturel Jacques Franck) en Belgique en 2021. En 2022, le spectacle remporte le prix du Ministre de la Jeunesse belge. En 2023, une tournée de plus de 23 représentations entre la France, la Belgique et la RD Congo et en 2024 il a fait une tournée de 6 dates en Guyane/Amérique latines.

HISTORIQUE

LA DANSE EN RD CONGO

Exercer le métier de danseur n'est pas un choix approuvé et respecté par la communauté : les danseurs professionnels sont considérés comme des voyous. En effet, les croyances et la religion au Congo sont différentes des nôtres. Par exemple, si l'on réussit et que l'on remporte du succès, cela signifie que l'on a fait un pacte avec le diable.

A Goma, il n'y a pas de salle de spectacle, les danseurs dansent dans la rue. S'il existe une danse folklorique et traditionnelle, elle n'est pas perçue comme un art ou un métier. Les danseurs congolais sont pourtant nombreux et talentueux, mais ils manquent de formations ou de stages professionnelles pour en faire leur métier. Ils sont abandonnés à leur propre sort et ne bénéficient d’aucun soutien. En grandissant, la majorité abandonne la danse suite au manque de promotion, d’espace d’expression et d'accès à la professionnalisation du métier.

L'ÉMANCIPATION DE FARAJA

Il était impensable pour la famille de Faraja que ce dernier fasse de la danse. Malgré l'interdiction et les punitions infligées par ses parents, Faraja a continué à danser. Au

contraire, les obstacles n'ont fait que renforcer sa détermination à danser. Par la suite, il a été lauréat de plusieurs concours locaux et a reçu en 2020 le prix Lokumu du meilleur danseur congolais. Il travaille désormais avec les jeunes générations afin de promouvoir le hip hop congolais. Il a créé en 2017 le Goma Dance festival, un évènement annuel de danse urbaine, contemporaine et traditionnelle qui rassemble des danseurs africains et internationaux.

Grâce à son combat, il a réussi à faire respecter et valoriser la danse et le hip-hop dans son entourage et dans sa famille